Pour ma part, j'ai participé à une intervention au Collège La Canopée à Matoury, hier après-midi, devant deux classes de 3ème, avec Pierre Bousquet, ingénieur du CNES, chef de projet et coordinateur de la participation française à BepiColombo, et Michel Moncuquet, astrophysicien à l'Observatoire de Paris. Je suis intervenue à la fin, pour sensibiliser en particulier les jeunes filles aux formidables opportunités qu'offrent les carrières liées à l'exploration spatiale, que ce soit en tant que technicienne, ingénieure ou chercheuse. Ce matin, j'ai fait de même avec Michel Moncuquet au collège Paul Kapel à Cayenne, devant quatre classes de 4ème.
Les enfants ont été très attentifs, et ont montré un grand intérêt pour le système solaire et l'exploration spatiale. En particulier, j'ai été agréablement surprise de leurs connaissances, ils ont reconnu galaxies, étoiles, lunes, astéroïdes, comètes sur les images que je leur ai montrées. Michel leur a parlé du champ magnétique de la Terre, de celui de Mercure, du vent solaire et des magnétosphères, et bien sûr de la mission BepiColombo.
J'ai pu discuter avec les responsables des deux collèges et les enseignants, et nous avons parlé d'orientation des élèves, de l'importance de les sensibiliser très tôt à la large gamme de métiers scientifiques qui sont des métiers d'avenir, dans un contexte de réchauffement climatique et de transformation des métiers. Du bac pro au doctorat, en passant par les BTS, les diplômes d'ingénieurs, les licences pro et les masters, les formations sont pour tous les niveaux, pour toutes les ambitions et sont des formations valorisantes sur le plan personnel. Le secteur du spatial, celui des énergies, et bien sûr de l'environnement, sont des secteurs qui recrutent et qui vont continuer de recruter pendant de nombreuses années. Le rôle des enseignants dans la sensibilisation à ces parcours peu connus est donc déterminant.
En tout cas, il fait très chaud en Guyane et la nature est fantastique, j'ai hâte d'avoir le temps de me promener un peu !